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Famille des Gomphidae (Anisoptères) |
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Famille des Gomphidae (Anisoptères) |
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Les représentants de cette famille se reconnaissent notamment par l’ensemble des caractères suivants :
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Les yeux, volumineux, sont très nettement séparés ;
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Taille moyenne (envergure de 5 à plus de
7 cm ; jusqu'à 9 cm pour Lindenia tetraphylla) ;
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Coloration du corps variable selon les espèces : jaune, brune ou olivâtre avec des taches ou des lignes noires, parfois presque entièrement jaunâtre.
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Vol puissant et vif mais les individus se posent régulièrement (percheurs).
La reconnaissance des représentants de cette famille est parfois délicate, notamment pour les femelles. Chez ces dernières des confusions sont parfois constatées.
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Gomphus flavipes (Charpentier, 1825) |
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Cette espèce présente actuellement dans notre pays deux populations clairement répertoriées, l’une, la plus importante, inféodée au bassin de la Loire (fleuve et certains tributaires), de son embouchure jusqu’au nord du Puy-de-Dôme ; la seconde, nettement plus localisée et isolée de la précédente, se trouve dans le département des Landes, notamment sur l’Adour.
Les larves se développent dans les eaux courantes de plaine d’une certaine importance, peu perturbées par les activités humaines (fleuves et rivières).
Espèce à suivi prioritaire (N)
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Gomphus graslinii Rambur, 1842 |
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L’espèce est présente dans le Sud-Ouest du pays, du département de la Sarthe au nord, jusqu’au sud du pays.
Inféodée aux cours d’eau de diverses natures : fleuves, rivières, ruisseaux, y compris parfois les milieux annexes aux cours d’eau ou bien encore les retenues hydroélectriques.
Espèce à suivi prioritaire (N)
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Gomphus pulchellus Selys, 1840 |
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Gomphus simillimus Selys, 1840 |
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Gomphus vulgatissimus (L., 1758) |
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Lindenia tetraphylla (Vander Linden, 1825) |
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Onychogomphus forcipatus (L., 1758) |
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Ce taxon présente deux sous-espèces en France continentale : Onychogomphus forcipatus forcipatus (forme nominale) présent dans la quasi-totalité des départements à l’exception d’une grande partie de la bordure méditerranéenne (et peut-être l’extrême Nord et l’Ouest du pays) et Onychogomphus forcipatus unguiculatus qui couvre la région méditerranéenne et remonte au Nord dans la vallée du Rhône.
En raison de l’utilisation de critères de séparation non pertinents des deux sous-espèces (coloration du synthorax) jusqu'à la fin des années 1980, nous sommes contraints d’examiner minutieusement les données relatives à ces deux taxons. Pour cette raison, nous préférons présenter pour le moment qu’une seule carte réunissant la forme nominale et O. f. unguiculatus.
Les larves affectionnent les eaux courantes (fleuves, rivières, ruisseaux et leurs annexes alimentées par la nappe fluviales).
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Onychogomphus uncatus (Charpentier, 1840) |
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Ophiogomphus cecilia (Geoffroy in Fourcroy, 1785) |
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Cette espèce présente actuellement dans notre pays deux populations distinctes, la première, la plus importante, inféodée au bassin de la Loire (fleuve et certains tributaires), de son embouchure jusqu’au Puy-de-Dôme ; la seconde, située à l’Est du pays (Vosges du Nord), est sans doute reliée aux populations d’Europe de l’Ouest encore présentes en Allemagne et en Suisse.
Les larves se développent en plaine dans les eaux courantes de diverses natures (fleuves, rivières et ruisseaux).
Espèce à suivi prioritaire (N)
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Paragomphus genei (Selys, 1841) |
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L’espèce est citée pour le moment que de Corse du Sud. Les informations dont nous disposons ne permettent pas de savoir s’il existe une ou plusieurs populations autochtones et stables dans l’ïle. Les individus observés proviennent peut-être de Sardaigne…
Les mentions provenant de la littérature sont peu nombreuses (pas de données Invod). Nous ne présentons pas de carte pour le moment.
Les larves se développent dans les rivières et les ruisseaux des piémonts et des plaines côtières.
Espèce à suivi prioritaire
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