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Évolution écologique larvaire |
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Critères : Stades :
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1
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2
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3
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4
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5
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6
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7
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8
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9
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10
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11
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12
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13
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Antenne : Nombre d’articles
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Prolarve
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3
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4
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5
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5
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5
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6
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6
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6
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6
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6
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6
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7
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Nombre de soies du mentum
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---
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---
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1+1
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1+1
2+1
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2+2
2+1
1+1
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2+2
|
2+2
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2+3
|
2+3
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3+3
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3+3
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3+3
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Nombre de soies du palpe
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1-1
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2-2
2-1
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2-2
|
2-2
|
2-2
|
2-2
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3-3
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3-3
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4-3
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4-4
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4-4
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5-5
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Nombre de segments du tarse
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1
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1
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2
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2
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2
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3
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3
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3
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3
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3
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3
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3
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Nombre de segment recouvert par les fourreaux alaires
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---
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---
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---
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---
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---
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½
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1
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1½
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2½
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4
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Cerques anaux
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---
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---
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---
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---
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---
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x
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x
|
x
|
x
|
x
|
x
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Largeur de la tête
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0,40
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0,48
|
0,61
|
0,73
|
0,89
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1,10
|
1,30
|
1,63
|
1,90
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2,30
|
2,80
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3,25
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Longueur des lamelles caudales
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0,8
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0,9
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1,1
|
1,3
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1,5
|
1,6
|
1,9
|
2,3
|
2,4
|
2,5
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3,4
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3,6
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Longueur du corps
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1,2
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1,4
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1,6
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1,9
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2,2
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2,9
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3,8
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5,5
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6,8
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8,4
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11,3
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12,5
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Exemple d’évolution des caractéristiques morphologiques au cours du
développement larvaire
Ici chez Coenagrion mercuriale (Zygoptère, Coenagrionidae)
(Tableau simplifié. Mesures en millimètres; x = présence. D’après Corbet, 1955)
Les informations présentées ci-dessus montrent, pour cet exemple, que les modifications morphologiques sont très importantes au cours du développement, et que seule, la larve au 13e stade, et bien sûr l'exuvie terrestre issue de l'émergence de l'adulte, correspondent aux critères de reconnaissance proposés dans les ouvrages d'identification. Des études descriptives fines et minutieuses de la morphologie en fonction des différents stades larvaires existent bien évidemment (notamment pour l'exemple présenté ici), malheureusement, elles n'existent pas pour toutes les espèces et ne permettent donc pas une comparaison systématique. Et puis, soyons réalistes, ces techniques particulières resteront sans doute l'apanage des entomologistes chevronnés ou des hydrobiologistes disposant du temps, des moyens matériels et financiers nécessaires pour développer des recherches particulières sur la biologie larvaire de certaines espèces dont de nombreux aspects nous échappent encore aujourd'hui mais qui présentent une importance indéniable pour leur conservation.
Pour les faunisticiens, certains d'entre eux préféreront à ce travail particulièrement fastidieux, l'observation des émergences in situ ou la mise en élevage des larves pour l'obtention des adultes, ces derniers étant d’identification nettement plus aisée (voir aussi la rubrique Méthodologie/Échantillonnage).
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La tête se rattache au thorax par un court et large cou. Les yeux composés occupent en général une partie importante de la tête mais ne se rejoignent pas. Ils sont plutôt hémisphériques chez les Zygoptères et ovales chez les Anisoptères. Les antennes sont généralement fines et grêles composées au maximum de 7 articles. Leur forme peut être très particulière chez certaines familles comme par exemple les Gomphidae. La forme générale du labium : plat ou concave selon les groupes (ici en forme de « cuillère »), la conformation des différentes pièces, le nombre et la disposition des soies situées à la face interne, la présence ou non d’un sillon à la base du mentum (Anisoptères), sont des caractères fréquemment utilisés pour la distinction des familles, des genres et des espèces.
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Les pièces buccales portent le labre, les mandibules et les maxilles peu différentes de celles des adultes, par contre le labium se présente sous la forme d'un organe de préhension articulé qui est projeté en avant lors de la capture des proies. Cet organe, est souvent appelé masque parce qu'il cache les pièces buccales. Il est constitué d'un submentum (appelé aussi postmentum), d'un mentum (appelé aussi prémentum) articulé sur la pièce précédente et de deux palpes labiaux articulés qui portent à leur extrémité un crochet mobile.
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Le thorax se divise en 3 parties soudés : le prothorax, le mésothorax et le métathorax. Ces deux dernières parties, formant un ensemble, sont dénommées comme pour l’adulte synthorax. Sur le méso et métathorax les 4 fourreaux alaires apparaissent progressivement à partir de la 3e ou de la 4e mue larvaire, recouvrant peu à peu les premiers segments abdominaux. Quelques jours avant la métamorphose thorax et fourreaux alaires augmentent nettement de volume permettant de reconnaître aisément cette phase ultime du développement larvaire. Les pattes présentent à peu près la même morphologie que celles de l'adulte, elles sont néanmoins plus longues et adaptées à la marche, parfois au maintien des proies ou bien encore à l’enfouissement dans le substrat.
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L'abdomen est constitué, comme chez l’adulte, de dix segments visibles. Chez les Anisoptères on remarque sur chaque segment la présence ou l'absence d'épines ou tubercules médio-dorsaux ou d'épines latérales (principalement sur les derniers segments), il s’agit souvent de critères distinctifs utilisés pour la reconnaissance des espèces.
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