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Complément à l'inventaire des libellules de France |
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Complément à l'inventaire des libellules de France |
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Règles fondamentales du Cilif |
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Inventeurs et données Lorsque la collecte de données n'est pas financée par une collectivité locale, publique ou une structure privée, l’inventeur principal (ou observateur) est propriétaire de ses données. Dans le cas contraire, il devrait également être cité avec le financeur. Cela implique la mention du nom de l’inventeur à chaque utilisation de celles-ci ou bien en renvoyant les lecteurs a une liste globale des inventeurs (voir par exemple sur les pages Invod et Cilif de l'Observatoire odonatologique).
L’observateur de la donnée est unique ! (personne physique ou morale). Il est possible cependant d’enregistrer séparément le nom de deux ou trois autres participants à l’étude in situ. Dans tous les cas de figure, seul le premier nom sera identifié comme propriétaire de la donnée. Les autres observateurs seront identifiés comme participant à l’inventaire global.
Lorsque la collecte de données n'est pas financée par une collectivité locale, publique ou une structure privée, l’inventeur reste libre d’autoriser ou non la communication de ses données à des tiers par la Sfo. Le code de diffusion des données est identique à celui du programme Invod :
- 1 (standard) : diffusion possible des données à des tiers par la Sfo (Collectivités locales, Muséum national d'Histoire naturelle dans le cadre du SINP, par exemple).
- 2 (restreint) : pas de communication de données brutes sans l’autorisation de l’auteur (observateur, inventeur). La Sfo indique cependant l'existence de données en indiquant, si elle en dispose, les coordonnées de l'inventeur en question.
Dans tous les cas, les données peuvent être utilisées par la Société française d’Odonatologie (structures nationale et régionales) sous la forme de cartographie dont la précision maximale est, pour les cartes nationales, de 10 km x 10 km soit 100 km² ; pour les cartes régionales de 5 km x 5 km soit 25 km².
Prise en compte des données
Les données transmises à la Sfo doivent être irréprochables sur le plan de la rigueur scientifique. Chaque taxon cité fait l’objet d’une validation nationale par la Sfo (voir le menu "Validation des données").
Les données issues d’observations antérieures à 2000 ne seront plus prises en compte, à l’exception des espèces à suivi prioritaires dont la liste figure sur le site de la Sfo [1].
La précision minimale pour une donnée est la commune. Toute autre information moins précise ne sera pas retenue. Le géo référencement des données imprécises sur le plan de la localisation (mais dont le nom de la commune est mentionné) sera le « géo centre » communal.
Toute redondance de données d’espèces à suivi non prioritaire devra être évitée pour un même habitat d’une année à l’autre. La Sfo se réserve le droit de ne pas tenir compte de certaines données redondantes d’espèces fréquentes et largement répandues pour des habitats annuellement renseignés ou bien pour des zones déjà bien inventoriées au cours du programme Invod (1985-2004).
La Société française d’Odonatologie ne pourra être tenue pour responsable si ses moyens humains et financiers ne permettent pas l’exploitation de la totalité des données réceptionnées.
[1] Evolution 2010 du protocole Cilif. Précédemment (Invod et Cilif 2004-2009), il s’agissait d’observations postérieures à 1970.
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Système de géo localisation utilisé |
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Dans un souci de cohérence, nous utilisons le système national décrit dans le décret n°2000-1276 du 26 décembre 2000. A savoir le système géodésique RGF93. Ce système permet une compatibilité avec les autres pays d’Europe (car fondé sur ETRS89), mais son principal avantage est d’être compatible avec le système géodésique associé au système GPS : le WGS84. Les données de la base de l’observatoire sont stockées en dégrés décimaux et associées au système géodésique RGF93.
Ces systèmes géographiques ne sont pas projetés, la projection permet de représenter sur une surface plane (carte), les informations d’une surface «sphérique». Le système de projection utilisé est le Lambert93 lors de la création des cartes.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est important, lors du relevé géographique des observations, d’être rattaché soit au système géodésique RGF93 (Géoportail), soit au système WGS84 (GPS).
Dans le cas de l’utilisation d’un autre système (Lambert Carto II, UTM, …), il est indispensable de le préciser de manière explicite lors de tous transferts de données.
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Transfert des données au siège de la Sfonat |
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Le transfert des base de données à la Sfo doit être réalisé dans la mesure du possible sous format informatique à l'adresse . Le schéma général de la gestion des bases réceptionnées est le suivant :
Types de données
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Traitement par la Sfo
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Validation nationale
(1)
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Données récoltées et informatisées suivant le protocole Cilif : type 1
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Prise en compte immédiate
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Données sous différents formats présentant de nombreuses lacunes : type 2
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Prise en compte en fonction des moyens humains disponibles
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Type 1 : Données certaines ou validées localement sur fichiers Excel, Access, Open Office, *.dbf.
Type 2 : Photocopies ou transmissions des notes et carnets de terrain, formulaires d’observations papier, photographies numériques (identifiables à 100%) complétées par les informations essentielles (lieu précis, caractéristiques générales de l’habitat larvaire, date, nom et adresse de l’observateur)…
(1) voir le menu "Validation des données Cilif"
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Structure de la base Cilif |
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Présentation générale La structure de la base de données du Cilif (tableau ci-contre) reste compatible avec celle du programme Invod même si cette dernière est moins précise notamment pour les champs d’effectifs et de comportements. La légende ci-dessous et les notes infrapaginales du tableau complètent la présentation ou précisent certains aspects.
Légende du tableau ci-contre
Couleur
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Commentaires
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Groupes cités
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En blanc
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Champs techniques (réservés à la Sfonat ou à l’observateur)
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Champs concernant le ou les observateurs (Inventeur, observateurs, etc.)
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Info observateur(s)
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Champ date
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Champs de localisation du lieu d’observation ou d’étude.
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Champs correspondant à l’habitat larvaire et/ou terrestre de l’espèce observée
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Info habitat
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Champs précisant toutes les informations concernant l’espèce observée
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Info espèce
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4
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Le numéro des champ colorés en rouge indique qu’il est indispensable de les compléter pour une prise en compte des données par la Sfo.
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Notes : Pour le champ Diffusion (D), en l'absence de mention, c'est le niveau 1 (diffusion standard) qui est appliqué.
Pour les champs Coordonnées, il est possible d'utiliser les coordonnées en degrés, minutes et secondes (mais dans ce cas dans une base spécifique à ce format).
Ajouts et modifications 2010
L’expérience acquise aussi bien sur l’évolution des connaissances que sur celle du traitement de données odonatologiques (plus de 250 000 depuis 1985), nous incite à modifier légèrement la structure de la base Cilif : - Dans le groupe « info observateur(s) », nous proposons d’ajouter un champ indiquant le cadre de la démarche de l’intéressé. Celui-ci indique les circonstances (le cadre) de sa démarche, celle-ci résumée selon trois possibilités : (I), inventaire d’habitat ; (D), donnée ponctuelle (espèce observée hors milieu aquatique ou lors de conditions défavorables) : (S), suivi d’une espèce prioritaire. - Le groupe de champs « info espèce » est dorénavant divisé en « Effectifs observés » et « Comportements observés » (voir tableau ci-contre).
Dans « Effectif observé » trois champs numériques concernent les « adultes » (♂♀) (le plus utilisé), les « exuvies » et les « larves » (ce dernier champ étant bien plus rarement utilisé sauf parfois pour certains Anisoptères). Les classes d’effectifs sont abandonnées au profit de valeurs entières pouvant être arrondies en fonction de l’importance de la population locale (exemples : 1, 2, 3, 9, 10, 17, 20, 50, 100, 1000…) ou précises (cas des exuvies et des larves). Cette démarche concerne surtout les données d’inventaire (I) et celles de suivi d’espèce prioritaire (S). Pour les adultes [1], le comptage ou l’estimation de l’effectif doit, dans la mesure du possible, être basée sur une aire (surface) prospectée durant deux heures par un seul observateur et bien sûr lors de conditions favorables à l’activité des adultes (par exemple, entre 0,5 et 2 ha environ ou 600 mètres de rives en général).
Dans « Comportements observés », six champs sont proposés : « Emergences » (y compris les individus ténéraux) ; « Immatures » ; « CAS » (Comportement d’Appétence Sexuelle du ou des ♂ présents : recherche des ♀ sous forme de différents comportements selon les espèces et les effectifs présents) ; « Tandems » ; « Accouplements » ; et « Pontes ». A l’inverse des champs « adultes », « exuvies » et « larves », il s’agit uniquement de présence/absence qui suivent un codage binaire : s’ils sont présents, mettre « 1 » ; s’il n’y a pas d’observation ou de prospection pour ce stade, laisser le champ vide. Sous Access, il est possible d’utiliser le champ oui/non (case à cocher). Enfin, les champs textes « Biotope » et « Observations (espèce) » peuvent servir à préciser certains aspects, comme par exemple pour le champ « Biotope » étang forestier alimenté par un ruisseau (le code 15 n’est pas aussi précis) ou bien pour le champ « Observations espèce » : pour Chalcolestes viridis : Pontes écloses sur salix ou bien encore, pour toute espèce : Une ♀ mature isolée sans comportement particulier (aspect non pris en compte dans les champs comportements), etc.
[1] Uniquement dans le cas des inventaires d’habitats (I) ou du Suivi d’espèces prioritaires (S).
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Aide à la saisie des données |
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Localisation du lieu d’observation
Comme pour tous les autres groupes, la saisie informatique des données odonatologiques est assez fastidieuse surtout lorsqu’elles sont nombreuses. Aujourd’hui il est possible de trouver sur Internet la plupart des informations nécessaires à l’informatisation des données. Par exemple, il est aisé de trouver les coordonnées précises d'une observation grâce à Google Earth© ou au géoportail (qui donne également les codes INSEE des communes). De même, les Carto Exploreur (IGN), les IgnRando… permettent d’avoir sur son ordinateur portable toutes les cartes IGN au 1/25 000e d’une ou plusieurs régions avec la possibilité d’obtenir rapidement les coordonnées et l’altitude d’un lieu précis.
Aide à la saisie du Cilif
Qu’il s’agisse d’une base Excel ou Access, la Sfo propose aux naturalistes intéressés des structures de la base Cilif avec une aide à la saisie des données, ce qui d’une part, fait gagner un temps important aux naturalistes réalisant ce travail, et d’autre part, évite de nombreuses erreurs de saisie.
Ainsi, il est possible de programmer des « boutons » (voir l’exemple de la figure 1 sous Access) pour faire apparaître les informations désirées. Le bouton avec une flèche dirigée vers le bas, en fin de champ, permet selon le cas de faire apparaître la liste des observateurs les plus courant, des communes de France avec leur code INSEE, les codes des habitats odonatologiques avec leur description, la liste des espèces des Odonates de France avec leur code, etc. Il suffit de cliquer sur l’information désirée pour que celle-ci se place dans le champ sollicité.
Il reste cependant, à préciser les coordonnées géographiques à partir de l’une des solutions proposées ci-dessus ou à l’aide d’un GPS.
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